dimanche 20 juillet 2014

Ciel ! Mes aïeux émigre...

Ciel ! Mes aïeux se modernise et déménage vers Wordpress...

Pour suivre la suite de mes aventures généalogiques, merci de cliquer et/ou enregistrer sur ce nouveau lien : http://www.ciel-mes-aieux.com

Le château de Léotoing...

Le château de Léotoing






Cet été, je vous invite à me suivre au gré de mes promenades estivales... Pour commencer, je vous emmène en Auvergne dans le petit village ancestral de Léotoing en Haute-Loire.




Ce village de caractère a conservé les traces d'un passé moyenâgeux avec son château, ses remparts, et ses petites maisons.
 
Maquette du château et du village

Partout à la ronde, on ne voit que lui (le château)...
Majestueuses, ses vestiges sont juchées sur un promontoire et dominent la Limagne brivadoise et la vallée de l'Alagnon telles des sentinelles intemporelles.
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Porte dans les remparts

Le château construit au XIVe siècle a appartenu aux Dauphins d'Auvergne. Il a résisté aux attaques des hordes de mercenaires durant la guerre de Cent Ans.

Le dernier représentant des Dauphins, Béraud III maria sa fille unique à Louis de Bourbon, Comte de Montpensier. Puis, la seigneurie passa aux mains des Ducs d'Orléans.
Laissé, sans entretien le château tomba en ruines à partir du 16è siècle. Vendu comme bien national sous la Révolution, il servit alors de carrière pour les villageois.

Cet été, la Communauté de Communes du Pays de Blesle nous invite à suivre une visite virtuelle du château (cliquez sur le lien pour lecture P.C) et là pour tablette IPAD.
Nous découvrons, alors, le château tel qui fut au XVe siècle...


 
J'ai apprécié la visite et souhaite la partager avec vous...
Bonne promenade dans le passé !
 
 
 
 
 
 
 
Sources : photos collection personnelle

mercredi 2 juillet 2014

#ChallengeAZ... C'est la fin...

 
Hier, c'est terminé le #ChallengeAZ 2014... L'aventure s'achève et c'est la seconde pour Ciel ! Mes aïeux.
La grand' malle des ancêtres se referme sans bruit ! Je vais pouvoir retourner à des occupations plus terre à terre...

Comment résumer ce Challenge... Et bien, je n'ai pas trouvé mieux que ces 26 qualificatifs :

A comme attrayant              
B comme brillant                
C comme captivant
D comme détonnant            
E comme excellent              
F comme fascinant
G comme Génial                 
H comme hallucinant          
I comme insolite
J comme joyeux                  
K comme kiffant                 
L comme lyrique
M comme magnifique        
N comme nec plus ultra      
O comme original
P comme passionnant        
Q comme qualitatif              
R comme réjouissant
S comme sensationnel        
T comme touchant               
U comme unique
V comme vivifiant             
W comme wonderful            
X comme XXL
Y comme yéyé                    
                                                                     Z comme zélé                


Et puis le moment est venu d'adresser tous mes remerciements à Sophie Boudarel, notre Fée, qui a organisé le Challenge et qui sait si bien motiver ses troupes !
Je n'oublie pas Elise qui a assuré, également, la veille des articles sur Twitter.

J'adresse également tous mes compliments aux généablogueurs (anciens et nouveaux) pour l'excellence de leur travail. Le niveau est très élevé ! Cela promet pour l'édition 2015 !

Comme vous, je n'ai pas encore lu tous les articles. Il est difficile d'écrire et de lire en même temps !

Mais certains ont, d'ors et déjà, retenu mon attention comme ceux de Marine et de Dominique pour leur saga familiale, les petits billets très pertinents de Jean-Michel , les dessins plein d'humour de Marine S, les billets très émouvants d'Olivier S, sans oublier ceux de Benoit, Anne , Frédéric, Brigitte, Jimbo, Elodie, Céline...
Et j'ajoute une mention particulière au dernier billet de Mélanie qui est un vrai feu d'artifice à lui seul !

Et ma liste ne va certainement pas s'arrêter là car j'en ai encore beaucoup à découvrir ! Si comme moi, vous avez également des articles à lire, ils sont là : ChallengeAZ

Quant à vous, Chers Lecteurs, je vous remercie de me suivre... Vous avez été deux fois plus nombreux qu'en temps normal. C'est toujours une agréable surprise pour moi !

A très bientôt pour la suite de mes découvertes généalogiques...

Je vous souhaite un très bel été !





































































































lundi 30 juin 2014

#ChallengeAZ... Z comme Zélie...

 
 
Nous voici arrivés au terme du ChallengeAZ 2014...

Et avec la lettre Z, je vais vous conter, en quelques mots, la vie de Zélie ; une simple vie oubliée qui le temps d'un billet permet à Zélie d'être dans la lumière :

Marie Zélie est une fille de mes tris aïeux maternels, Pierre Edmond Bertaux & Marie Marguerite Gehenne.
C'est la petite dernière d'une fratrie comptant sept enfants.
Elle est une des sœurs de Victor Emile, mon bisaïeul,  qui s'est marié en Algérie avec Suzanne Tourré.

Zélie est née le 27 octobre 1839 à Saint-Pierre-de-Regard dans l'Orne. Son père est maçon et sa mère s'occupe du ménage.

A 26 ans, le 21 août 1865, elle épouse Auguste Joseph Charles Lacombe, un maçon né à Cherbourg (Manche).  Au moment du mariage, ses parents sont décédés. Elle est couturière et signe l'acte de mariage.


Signature de Zélie Bertaux

Elle décède, six ans plus tard, à 31 ans, le 3 mars 1871 à Saint-Pierre-du Regard.

J'ignore si le couple a eu des enfants. Je n'en ai trouvé aucun déclaré à Saint-Pierre-du-Regard, entre 1865 et 1871.


Pour compléter mes recherches sur Zélie, voici l'étymologie de son prénom :

*Zélie est une forme abrégée de Solène, qui d'abord, s'est écrite Soline venant du latin  "solemnis", signifiant "Solennel" avant de devenir Zéline, puis Zélie.  Cela est attesté depuis longtemps puisque certains textes du XVe siècle, en évoquant Sainte Solène, parlent de Sainte Zélie...

La vie de Solène est difficile à connaître. Elle aurait quitté son Poitou natal pour venir à Chartres pour participer au pèlerinage célèbre dédié la Vierge Marie, où elle serai morte martyre au IIe siècle.

Parmi les "Zélie" connues, on trouve Zélie Martin, la mère de Sainte Thérèse de Lisieux, dont la fête est célébrée le 12 juillet.

Quant à Solène, elle est aussi fêtée le 17 octobre en même temps que Soline, Sloane, Azélie, Sélèna et Sélène. 







Sources : *Nominis et Wikipédia
                 Actes de naissance, mariage, décès de Marie Zélie : AD Orne - St-Pierre-du-Regard - 3E2_447_10 (1863/1872)
              Image : espacekid.com




samedi 28 juin 2014

#ChallengeAZ... Y comme Yvonne...






Dans la famille Achon, Yvonne est la sœur ainée de Adolphe et de Gabriel dont je vous ai parlé dans le Généathème de mai : La Seconde Guerre Mondiale.

Yvonne est née le 2 août 1907 dans la ferme familiale à Lorlanges (Haute-Loire). Elle est la seule fille d'une fratrie comptant six enfants.



A 29 ans, elle accouche d'un garçon, sans être mariée ! Et avant-guerre en province, être fille-mère (on ne disait pas encore : mère célibataire) n'était pas bien vu  !

Yvonne a quitté la maison pour aller travailler en ville. Elle est devenue cuisinière chez un notable à Clermont-Ferrand.
Elle aimait raconter qu'elle avait servi, à table, la famille Giscard d'Estaing dont le futur Président de la République, Valéry, qui était alors jeune homme.

Son fils est resté à la ferme et a été élevé par Adèle, la grand-mère.

Yvonne se s'est jamais mariée.

A la mort de leur mère, en 1961, son frère Adolphe, qui était resté célibataire lui a demandé de revenir à Lorlanges pour s'occuper de la maison.

Ce qu'elle a fait !

Elle est demeurée jusqu'à la fin de sa vie dans la ferme familiale auprès de son fils et de son frère.

Sa vie n'a pas été facile, mais elle a eu la satisfaction de voir son fils se marier et elle a eu le grand bonheur d'être grand-mère.

Elle s'en est allée, sans bruit, le 11 juin 1984...







vendredi 27 juin 2014

#ChallengeAZ... X comme Génération X...

 
 
 
Souvent présentées comme étant en conflit, les générations se suivent...  en s'inscrivant dans l'époque qui les a vues grandir tant sur le plan social, politique, économique et technologique.

Chaque génération modèle ses caractéristiques, ses aspirations et ses valeurs...

Ainsi, démographiquement parlant, je m'inscris dans la génération "Baby-Boomer".

Mes enfants, quant à eux, font partie de la "Génération X".

La Génération X désigne la génération sociologique des Occidentaux nés entre 1960 et 1981.

D'abord connue, sous le nom de génération Baby Bust, en raison du faible taux de natalité par rapport à la période du Baby-Boom, cette génération se situe dans une transition sociale marquée par la fin de l'impérialisme colonial et la chute du mur de Berlin (qui marqua la fin de la guerre froide).

Confrontée à une pénurie d'emplois, son attitude est décrite comme égocentrique et sarcastique.
Elle est critique face aux institutions et aux autres générations mais elle dépend plus longtemps des parents.
Pour elle, le travail est une clé pour s'épanouir, rechercher des défis, apprendre...
Elle est aussi une pépinière d'entrepreneurs ou d'artistes en raison de son attitude réfractaire envers l'autorité et son désir d'innover et d'expérimenter.
Elle recherche, également, un équilibre entre vie familiale et professionnelle.
Son désir est de se mouvoir dans un milieu collégial et convivial. Elle évolue dans le multiculturalisme, l'égalité des sexes et l'écologie.
Plus centrée sur ses propres besoins, elle vit dans le présent et pour le présent.

C'est aussi une génération nomade !

 En France, lorsqu'on parle de cette génération, on l'appelle la "Bof génération"...

Qu'en pensez-vous ?

Pour ma part, ne me demandez pas mon avis... Je ne serai pas objective... Je regarde cette génération avec les yeux de l'amour maternel... ;-)











Sources : Wikipédia
                Psycho-ressources.com
                Image : www.espacekid.com













jeudi 26 juin 2014

#ChallengeAZ... W comme Westphalie...

Un de mes ancêtres, Jean-François Wallon fut soldat dans l'armée napoléonienne et vécut en Westphalie.
Vous pouvez lire ou relire son parcours ici




 


Le Royaume de Westphalie a été formé par Napoléon 1er après la signature du Traité de Tilsit, le 7 juillet 1807.

Il fut l'un des quatre royaumes de la Confédération du Rhin.

Il n'eut qu'un roi, Jérôme Bonaparte, frère de l'Empereur.



Sa capitale était Cassel et il était délimité  au nord par les duchés de Mecklembourg, à l'est  les Royaumes de Prusse et de Saxe, au sud les grands duchés de Francfort et de Hesse Darmstadt, à l'ouest le grand duché de Berg et les départements nord-est de l'empire français.

La population compta 2,6 millions d'habitants.

Le vœu de Napoléon était d'en faire un état moderne sur le modèle français. Et dès sa constitution, le royaume a été divisé en départements au nombre de huit, cantons, districts et communes.

Jérôme fit abolir le servage, établir l'égalité devant la loi et proclamer la liberté de culte. Les droits seigneuriaux furent supprimés.

La grande majorité de la population accepta ce nouveau régime et cela jusqu'à la défaite militaire française.

L'armée westphalienne participa à la campagne de Russie. En septembre 1813, les russes envahirent le territoire, malgré la résistance française.
Et le 19 octobre 1813, après la bataille de Leipzig, les prussiens occupèrent le royaume qui fut dissout.

Les terres revinrent aux seigneurs qui avaient été destitués.










Sources et images : Wikipédia










mercredi 25 juin 2014

#ChallengeAZ... V comme Véhicule des villes, véhicule des champs...


Autrefois,  les gens se déplaçaient à pied ou en carriole pour les plus aisés et parcouraient ainsi des dizaines de lieues.

Mais, l'arrivée des véhicules motorisés a été une révolution dans les villes comme dans les campagnes.

Ainsi, en 1936, Adolphe Achon a 27 ans. Comme tous les jeunes gens, il rêve de posséder une voiture, sa voiture...

Il a vu une publicité et son vœu est de posséder un véhicule comme celui-ci :



Il ne peut pas acheter une automobile neuve... cela n'a pas d'importance ! Il opte pour un véhicule d'occasion qui lui coûte la somme de 2 250 Francs...


 
 
Le matériel agricole n'est pas en reste.
En 1940, Adèle Achon, la grand-mère de mon mari a investi dans une motofaucheuse Dollé Bernard pour la somme de 6 200 Francs.
 
 
 
 
Grâce à cette machine, le travail est plus facile et plus rapide qu'avec la vieille charrue. 
Et surtout, cela permet à Chocolat, le vieux cheval de trait de prendre quelques repos bien mérité !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : factures acquittées - documents collection personnelle
                Voiture Chenard & Walker : Chenard et Walker blogspot.cm 
                 Motofaucheuse Dollé : apbfrance.com
 
 


mardi 24 juin 2014

#Challenge AZ... U comme Union dans le Bocage normand...





Maria Josephina Alberta Apollonia Valentina JEANNE (Sosa 31) a 18 ans. Elle est dentellière  et attend un enfant.


Le père n'est autre que Ferdinand Alphonse Henri FOUQUES (Sosa 30), un jeune coq de 19 ans, carrier de métier.

Ces deux-là se sont rencontrés depuis peu et ne se quittent plus...  Amoureux, ils se donnent des rendez-vous secrets où ils s'abandonnent l'un à l'autre !
Maria & Ferdinand ont joué à des jeux répréhensibles par la morale et Maria est enceinte.
Mais, quand on est orpheline, qui peut mettre en garde contre ces choses-là !

Elle vient d'annoncer la nouvelle à Jacques JEANNE, son oncle et tuteur, qui pour sauver les apparences va précipiter l'union des deux jouvenceaux...
La tradition aurait voulu qu'ils se hantent (fréquentent) longuement plusieurs années.
En Normandie, du XVIIIe au milieu du XIXe siècle, on se marie, en moyenne, vers 25 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons.

Ferdinand, pas très fier, a fait appel à un entremetteur appelé badochet, diolevert, bérouette, brouetteur, darin, chausse-noire, colibard, marious ou hardouin qui saura trouver les mots justes pour convaincre l'oncle de Maria de la bonne foi du jeune homme.

La famille de Maria a accepté et a invité à la "bienvenue" (repas), Ferdinand et son père ; sa mère étant également décédée... Ferdinand a gagné l'entrée de la maison et maintenant les deux tourtereaux peuvent se fréquenter en bonne conscience et sans se cacher. Ce droit s'appelle venantisse ou menantise.

Maria n'a que peu de temps pour parfaire son trousseau ou équipage. Elle se fait aidée par ses amies qui voient là une façon de forcer la chance de se trouver également un futur mari.

Le temps presse, les "promis" se font enregistrer à la mairie de May s/Orne et les bans sont publiés le dimanche 28 février et le dimanche 7 mars 1869.
Puis, ils font la tournée des maisons pour inviter parents et amis.
Le mariage est prévu le mercredi 10 mars à 7h00 du soir.

Quelques jours avant le mariage, les meubles et le trousseau de Maria sont transportés au futur domicile des fiancés. Cela se fait lentement car il faut que tout le village puisse admirer le cortège.

Le jour de la noce est enfin arrivé... Maria est enceinte de trois mois mais cela ne se voit pas encore.
Elle a revêtu le costume local, agrafé un bouquet sur son corsage et ajusté sa coiffe sur la tête.

A la mairie, Les parents et amis sont présents et tous signent l'acte de mariage, excepté Alphonse FOUQUES, le père de Ferdinand, qui a déclaré ne pas savoir.

Puis, le cortège se dirige vers le lieu de la fête. Le repas est  servi dans une grange décorée pour la circonstance.
Maria trône à la table, tandis que Ferdinand aide au service.
Le repas est interrompu par le "coup du milieu" , trêve où l'on cesse de manger pour boire du calvados ou autre eau-de-vie : le fameux trou normand !

Au moment du dessert, le gâteau de noces sous la forme d'une grande galette, est coupé en morceau et distribué aux invités.
Pendant ce temps, un garçon d'honneur se glisse sous la table pour saisir la jarretière de la mariée ou un ruban que l'on découpe et que l'on distribue aux jeunes filles désireuses de se marier.

A la fin du repas, les invités distribuent des cadeaux aux mariés lors de la danse des cadeaux ou de la Quenouille.
Les danses et les chants durent jusque tard dans la nuit.

Maintenant, Maria & Ferdinand sont bel et bien mariés...

Et six mois plus tard, le 12 septembre 1869, naît leur fille Zéphirine Pauline dont je vous ai raconté la vie lors du challengeAZ 2013 à la lettre Z comme Zéphirine !






Sources : Acte de mariage de Ferdinand Fouques & Maria Jeanne - A.D Calvados
                Amours et mariages en France d'autrefois - Archives & Culture - Collection Vie d'autrefois
             Image : Les français vus par eux-mêmes - Google livres 













                                                                                                                                                                                                                          

lundi 23 juin 2014

#ChallengeAZ... T comme Trisaïeul...












La définition du terme "Trisaïeul" est la suivante :
Grand-père du grand-père ou de la grand-mère. Père du bisaïeul ou de la bisaïeule.
Chaque individu a seize tris aïeux.

(Dictionnaire de la Généalogique - Larousse)



Je vous présente mes 16 tris aïeux :


Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 
Cet article m'a permis de faire un petit bilan sur cette génération, la cinquième de mon arbre :
 
Mes tri aïeux étaient manouvriers, tailleur d'habits, tisserand, cordier, marchand de chiffons, maçon, cultivateur, jardinier et carrier.
 
Les couples se sont mariés entre 19 et 38 ans, mais avec des écarts d'âge important chez mes Sosa 16 & 17 : elle avait 38 ans et lui 27 ans et chez mes Sosa 28 & 29 : elle avait 19 ans et lui 31 ans.
 
Le nombre d'enfants par couple varie de 2 à 11 enfants.
 
L'âge de décès de mes tris aïeux oscille entre 35 et 81 ans mais la moyenne se situe entre 50 et 70 ans.
 
 
 
Et vous, avez-vous fait ce genre de bilan sur vos ancêtres ? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : image : collection personnelle : Baobab - Afrique du Sud -2006
                Fichier Hérédis : Généalogie Marly/Berthault  
 
 
 
 
 
 













samedi 21 juin 2014

#ChallengeAZ... S comme Sépultures...

S'intéresser à nos ancêtres, c'est aussi s'intéresser à leur dernière demeure... c'est à dire à leur sépulture !

La visite des cimetières est également une source de renseignements et de découvertes :

Au début de mes recherches généalogiques sur mes ancêtres maternels, je me suis rendue à Saint-Rémy sur Orne dans le Calvados en Normandie.
Je souhaitais faire des recherches à la mairie, mais cette dernière n'étant ouverte que deux demi-journées par semaine, j'ai trouvé porte close...
(Petit conseil  : toujours se renseigner sur les jours et heures d'ouverture des mairies en Province avant tout déplacement...)

Ne voulant pas m'être déplacée pour rien,  j'ai décidé de visiter le cimetière.

J'ai, ainsi,  découvert une tombe ancienne avec une inscription gravée dans la pierre :
                                         
                                                       Famille BERTHAULT - 1893



Rentrée à la maison, j'ai adressé un courrier à la mairie de Saint-Rémy afin de savoir qui était inhumé dans cette sépulture.

Quelques jours plus tard, j'ai reçu une réponse m'indiquant que la tombe était une concession perpétuelle achetée le 25 juillet 1892 par Victor Emile Berthault dont voici le titre d'achat :


Ainsi, j'avais trouvé, par hasard, la tombe de mes arrières grands-parents maternels.
Ceux-là même qui s'étaient mariés en Algérie et étaient revenus vivre en Normandie. (Voir articles 1-2-3 : Une épine généalogique).

Ce document m'a, également, permis de savoir que mes ancêtres étaient des gens prévoyants en achetant cette concession en 1892 et qu'ils avaient anticipé leur enterrement : Victor Emile est décédé en 1898 et son épouse en 1908.
Et que financièrement, ils avaient pu acheter une concession perpétuelle à 300 Frs.







Sources: image - collection personnelle








vendredi 20 juin 2014

#ChallengeAZ... R comme Rieux de Pelleport....

Pour la plupart, mes ancêtres sont des gens de langue d'oïl qui n'ont que peu bougé de leurs régions.


Cependant, mes recherches m'ont révélé quelques surprises... Puisque je me découvre des trisaïeuls, côté maternel, pratiquant l'occitan.



Ces ancêtres ariègeois résidaient à Rieux de Pelleport avant de migrer vers l'Algérie (#ChallengeAZ... A comme de l'Ariège à l'Algérie...) :



Rieux de Pelleport est une commune située dans le département de l'Ariège en région Midi-Pyrénées. Ses gentilés sont les Ruxéens.


*L'étymologie du nom vient de : Rivus, ruisseau et de Pelleport (Pellepourte, nom du château et d'un seigneur de Rieux)

Rieux de Pelleport apparaît dans l'histoire lors de la donation faite en 1008 par Pierre, futur évêque de Gérone à son frère Raymond, Comte de Carcassonne, mais reste ensuite dans l'obscurité...

Lors du dénombrement du Comté de Foix en 1390, "Rius de Pelaporc" compte 33 feux (ce qui donnerait, pour la part imposable selon la règle de Voltaire, 149 habitants. Mention y est faite de "lo casteg" (château)...
Le château existait toujours, en 1540, et dépendait de de la châtellenie de Varilhes. Il fut assiégé durant les guerres de religions par le sire d'Audou en 1586 et a probablement été détruit à cette époque...

A la fin du XVIIe siècle, la seigneurie appartient au seigneur de Dalou, Gaspard d'Hébrail.
Existait, au XVIIe siècle, une église Sainte Madeleine.

En 1896, Rieux de Pelleport comporte 126 maisons pour 127 ménages (454 habitants)

Au début du XXe siècle, deux instituteurs et un curé exercent pour Rieux et le hameau de Ferriès.
Il est fait mention d'une manufacture de broderie.

Pour finir, ci-joint une perle relevée dans les registres BMS :

"Ordonnance de l'Evêque du Pamiers contre le curé de Rieux de Pelleport qui reçoit du monde dans sa maison et souffre qu'on y joue aux dés, cartes et autres jeux de hasard, y mange et boive comme dans un cabaret"... (13 février 1649) : ADA, G 145 (4)

L'armorial de Rieux de Pelleport :












Sources : *www.histariege.com/rieux_de_pelleport (Etude J.J Pétris ; participation d'Y.A Cros)
Images : Cartes de France Oïl et Oc :www.lexilogos.com
               Carte de Cassini : www;histariege.com
               Blason de Rieux (réalisé par Y.A Cros du Cercle Généalogique du Languedoc)




jeudi 19 juin 2014

#ChallengeAZ... Q comme Quillidien en Plouigneau...


 
 
 






Quillidien est un petit hameau, situé sur la commune de Plouigneau dans le Finistère.


Quelques maisons isolées dans la lande bretonne... et une borne millénaire connue sous le nom :  Stèle de Croas Ar Peulven.

C'est là que mes ancêtres maternels bretons ont vécu avant que l'un deux, Claude Morin, jardinier (Sosa 28) ne prenne la route qui le mènera en Normandie, à May sur Orne, où il finira sa vie ainsi que sa femme et ses enfants :


 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : Fichier Hérédis : Généalogie Berthault
                Images: photos collection personnelle 






mercredi 18 juin 2014

#ChallengeAZ... P comme Pain...








Quel est l'aliment qui nous relie à nos ancêtres ?
                                                           

                    Le pain, bien sûr !








Le pain est l'aliment de base dans beaucoup de sociétés.

Mais, saviez-vous que le pain existe depuis la nuit des temps :
On trouve des traces de pain sans levain sous le "Paléolithique supérieur"
Les égyptiens auraient inventé le pain au levain et les grecs, le métier de boulanger.

Nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de pain.
En 1880, la consommation moyenne, par jour et par personne, était de 600g. Aujourd'hui, nous n'en consommons plus que 130g.

La vie de nos ancêtres dépendait de cet aliment. Lorsque les récoltes étaient insuffisantes, les pauvres se nourrissaient avec du "pain de disette", fade et gris ou du "pain de famine" fait à partir d'argile, de paille, d'écorce d'arbre ou de farine de gland.
Le "pain de fougère" était un des "pain de disette" utilisé jusqu'au XIXe siècle.


Max Gallo écrit dans le Petit Dictionnaire Amoureux de l'Histoire de France :

Que le pain vienne à manquer parce que la récolte de blé avait été mauvaise et c'était la disette, puis la colère, la révolte, l'attaque des greniers, des chariots qui transportaient les sacs de grains au moulin.

Ainsi écrire l'histoire du pain, c'est dérouler l'Histoire de France, évoquer les révoltes paysannes, les émeutes dans les villes, les pillages des boulangeries...

On tue pour avoir du pain. On dresse des barricades, on crie : "Du pain ou du plomb "!

Le royaume tremble en 1775 quand éclate le "guerre des farines", lorsque Turgot a voulu libéré le commerce des grains...

La rareté et la cherté du pain est une des causes de la Révolution. Quand les femmes de Paris, les 5 et 6 octobre 1789, parce qu'elles manquent de pain, s'en vont à Versailles chercher Louis XVI pour le ramener à Paris, elles nomment la famille royale :" le boulanger, la boulangère et le petit mitron"!

Tout est dit dans l'histoire du pain et celle de la France.

L'avènement de l'industrialisation fait progresser les techniques de fabrication du pain.
Le pain noir va disparaître au profit du pain blanc.
La baguette a fait son apparition vers 1836.

Le pain est un symbole. On le trouve dans la religion, la littérature, la peinture, le cinéma ainsi que dans les contes pour enfants !

De lui dérive le terme "compagnon" : littéralement, la personne avec (cum en latin) qui l'on partage son pain (panis en latin) ; de compagnon vient le mot copain.


En écrivant ces lignes, je ne peux m'empêcher de penser à mes ancêtres qui ont fini leur vie "mendiants"... En luttant pour obtenir un morceau de pain...






Sources : Wikipédia
                Dictionnaire amoureux de l'histoire de France - Max gallo
                Image : La porteuse de pain - Agence Meurisse - Gallica -BNF




















mardi 17 juin 2014

#ChallengeAZ... O comme Obligation...


Nos ancêtres n'avaient pas accès aux services bancaires et devaient s'accommoder de petits arrangements entre amis pour emprunter et/ou prêter de l'argent...

En Auvergne, on ne plaisantait pas avec ces transactions monétaires comme le démontre ce document appelé "Obligation".
Cet acte a été établi et enregistré devant notaire et inscrit au bureau des hypothèques :







 
 
 
Le 13 juillet 1890, Jean Achon (Sosa 8) a emprunté à Jean Barthomeuf une somme d'un montant de deux mille deux cent quarante Francs.
 
Le 7 octobre 1897, il s'est engagé, par la présente "obligation", à rembourser la somme de six cent quatre-vingt cinq francs représentant les intérêts calculés sur le capital emprunté.
 
Jean Achon a promis le remboursement du capital et des intérêts dans un délai de deux ans.
 
Pour se faire, il a hypothéqué tous ses biens...
 
Les deux parties ont signé l'obligation en présence de deux témoins et du notaire.
 
 
Et bien évidemment, en homme d'honneur, Jean Achon a remboursé sa dette !
 
 
Et vous, connaissiez-vous ce genre de document ?
 
  

lundi 16 juin 2014

#ChallengeAZ... N comme Noiron...

Il est 8 heures du matin, ce 25 janvier 1847, deux hommes pénètrent dans la mairie de Monceau le Waast, petit village de l'Aisne.
Ils ont rendez-vous avec François Adrien Marly, le Maire de la commune.



Les deux hommes se présentent : Jean Louis Florentin Locqueneux, 28 ans et  Jean Marie Locqueneux, 63 ans, tous deux, père & fils, manouvriers et habitant la commune.

Ils viennent déclarer le décès de Louis Antoine Noiron (Sosa 42), beau-père de Jean Louis.
Le pauvre homme est décédé à 63 ans, à 6h00,  hier matin, à l'Hôtel-Dieu de Laon.




Louis Antoine Noiron est le fils de Pierre et de Marie-Antoinette Coulet, originaires d'Athies. Il est manouvrier et a épousé Marie Rose Bonnaire, le 21 mai 1806, à Monceau le Waatz.

Ils ont deux filles :
- Marie Joseph Stéphanie, née le 3 Juillet 1807. Louis Antoine signe l'acte de naissance de sa fille et se déclare boulanger.
- Félicité Constance, née le 10 novembre 1820. Louis Antoine est alors manouvrier.

Puis, Marie Rose décède, le 11 octobre 1831, à 49 ans.

Marie Joseph Stéphanie épouse Joseph Hilaire Wallon (Sosa 20), le 18 juillet 1832. Louis Antoine est présent et consentant.

A son tour, Félicité Constance épouse Jean-Louis Florentin Locqueneux, le 23 janvier 1840. Louis Antoine est, également, présent et consentant,  mais déclaré sans profession à 56 ans.

Louis Antoine ne s'est pas remarié. Il est resté veuf. Les années ont passé... Plus en âge de travailler, pas de ressources, il est devenu mendiant... et a fini sa vie dans la misère !



Ainsi, va la vie d'un pauvre manouvrier au début du XIXe siècle en Picardie.



Source : Carte de France - www.cartes-2-France.com
               Actes de décès J.L Noiron - A.D Aisne - 5Mi0500

samedi 14 juin 2014

#ChallengeAZ... M comme MARLY...

MARLY est mon patronyme...

Bien sûr, comme moi, vous connaissez le château, le domaine, la forêt, la machine, les chevaux... sans compter les villes ou villages portant le même nom  ! 




       




           




       Petite, je pensais naturellement que ma famille avait une relation avec tous ces MARLY.
                                                      J'étais Princesse sans le savoir...
                              Et oui, l'imagination enfantine est sans faille et sans limite !



Qu'en est-il exactement :

L'étymologie du nom serait la suivante : Marly est surtout porté dans l'Aisne, désigne celui qui est originaire d'une localité portant ce nom ( sept communes en France dont une dans l'Aisne).
C'est donc un toponyme : sans doute le domaine de Marillius, nom d'homme latin ; mais on peut envisager un lieu marneux (margila = marne, glaise)

Mes ancêtres paternels sont picards, nés dans l'Aisne, dans les villages d'Erlon, Grandlup & Fay, Athies sous Laon, Samoussy et Gizy... 
Ce sont ce qu'on appelle des "invisibles" à en juger leur profession.
Ils étaient majoritairement "manouvriers" du XVIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle.
Mes Sosa 32 & 42 ont fini leur vie, mendiant...

La plupart d'entre eux étaient illettrés, surtout au XVIIIe siècle, à la lecture des actes trouvés.

                               Patatras !...  Mon rêve s'est envolé ! :-(
 Pourtant dernièrement, en remontant une génération... O surprise,  j'ai trouvé un Marly sachant lire et écrire. Il était charpentier et greffier de la paroisse.

- Antoine Marly (Sosa 128) est né le 22 décembre 1692 et décédé le 6 août 1747 à 55 ans.
Il s'est marié trois fois et a eu environ 11 enfants issus de ses unions.

Dans les registres paroissiaux de la commune d'Erlon, il signait les actes comme témoin et sans doute, est-ce lui qui rédigeait les actes.



Son père, Anthoine (avec un h),  qui était aussi charpentier, signait également.


Étonnant, n'est-ce pas, de trouver des gens ayant reçu une éducation au XVIIe siècle, alors qu'au XVIIIe, les illettrés abondent... !



Et vous, avez-vous fait des découvertes comme la mienne ?







Sources : Images Gallica - BNF : Les Chevaux de Marly - Le Château de Marly - La Machine de Marly
             Actes : A.D Aisne




















vendredi 13 juin 2014

#ChallengeAZ... L comme Légitimation...


La Religion était omniprésente dans la vie de nos ancêtres avec son lot de consignes voire d'interdits à respecter...

Mais dans certaines occasions, nos ancêtres faisaient fi des interdits !
Notamment au moment des fiançailles, dans certaines régions, une des pratiques était de vérifier la fécondité du jeune couple...Preuve faite, on pouvait célébrer le mariage.

Il n'était donc pas rare, chez les paysans, que les futurs mariés pratiquent le mariage à l'essai avant l'heure !

Une autre raison de cette "pratique" était qu'entre le moment des fiançailles et celui du mariage le délai pouvait être long, voire durer plusieurs années pour des raisons économiques. Le jeune couple ne pouvait se marier que s'il disposait de moyens suffisants pour subvenir à la famille.

Dans ces conditions, les conceptions prénuptiales n'étaient pas rares. Les enfants étaient, alors, déclarés sous le nom de la mère à leur naissance et étaient légitimés par le père au moment du mariage.

J'ai pu le vérifier lors de mes recherches, en voici deux exemples :

- Jacques Aimé FOUQUES & Clémence EUPHEMIE (Sosa 120 & 121) se sont mariés le 6 mars 1828 et ont légitimé trois enfants (nés en 1824, 1825 et 1828) lors du mariage. Ils ont eu 3 autres enfants.

- François Marie MORIN & Zéphirine Pauline FOUQUES (Sosa 14 & 15) se sont mariés le 16 février 1889 et ont légitimé leur fille née en 1887. Ils ont eu un garçon ensuite



Et vous, avez-vous trouvé des enfants légitimés au moment du mariage de leurs parents ?








Sources : RFG - Le mariage du XVIe au XIXe siècle
                Image : L'accordée de village - 1761 - d'après J.B Breuze - Gallica - BNF








jeudi 12 juin 2014

#ChallengeAZ... K comme Kouign Amann...




Avec la lettre K, retour dans le Finistère...
La Bretagne, terre de légendes hantée par les Korrigans est aussi une terre gastronomique avec ses délicieuses Krampouezh...  et son incontournable Kouign amann !





Le kouign amann, (kouign : gâteau et amann : beurre en breton), prononcez : [kwijna'mãn] est un gâteau fabriqué à partir de pâte à pain recouverte d'un mélange beurre-sucre puis repliée à la façon d'un feuilletage.
A la cuisson, le beurre et le sucre fondent et imprègnent la pâte, ce qui confère au gâteau sa texture moelleuse à l'intérieur et croustillante et caramélisée à l'extérieur.
Impossible de résister à ce gâteau, un délice pour les papilles mais un égarement glucido-lipidique !

Le kouign amann aurait été inventé,  vers 1860 à Douarnenez dans le Finistère, par Yves-René Scordia, boulanger de cette ville, à une époque où la farine était rare alors que le beurre était abondant.
Sa fille, Ursule Gabrielle et son gendre Hervé Rolland Crozon perpétueront et amélioreront la recette en y ajoutant du levain à défaut de levure.

Au début du XXe siècle, le développement du tourisme contribue à faire connaître le kouign amann dans le monde entier.
Sa popularité gagne le Japon dans les années 1990 et les  Etats Unis d'Amérique dans les années 2000.

Mes ancêtres bretons : Morin, Bescond, Rivaloen.... ont-ils dégusté ce gâteau ? Ca, c'est une autre histoire !

Et vous, avez-vous déjà gouté le kouign amann ?

Je vous souhaite : Kalon Digor !

et vous dit : Kenavo !








Sources et image : Wikipédia

mercredi 11 juin 2014

#ChallengeAZ... J comme Jean...

Mon fils, ma fille, tu t'appelleras  
 
 
 


Sous l'Ancien Régime, le choix du prénom est restreint et répond à des normes liées à la religion. Le Catéchisme du Concile de Trente impose que l'enfant baptisé porte  "un nom qui doit être celui de quelqu'un qui ait mérité, par excellence de sa piété et de sa fidélité pour Dieu, d'être mis au nombre des Saints"
On utilise souvent le prénom de la marraine ou du parrain voire ceux des grands-parents.
Cette habitude sociale est une manière de montrer son attachement aux générations précédentes, à la lignée familiale mais aussi à sa région.
Ainsi, le choix des prénoms est limité et la diversité des prénoms est faible.

En Auvergne, la tradition est respectée comme le montre ce tableau de répartition des prénoms dans la généalogie Achon :




Entre le XVIIe siècle et aujourd'hui, sur 575 individus enregistrés, le prénom Jean et ses dérivés : Jean-Baptiste, Jean-François, Jean-Joseph, Jean-Marie, Jean-Pierre mais aussi James et Jehan arrivent à la première place et ont été transmis 116 fois.

La version féminine, Jeanne, n'arrive qu'en seconde position derrière Marie mais, a été transmise, tout de même, 38 fois :


 :

Bel exemple de lignée familiale, n'est-ce-pas !

Et vous, avez-vous des prénoms récurrents dans votre généalogie ?




Sources : Wikipédia
                Fichiers Hérédis : Généalogie Achon










mardi 10 juin 2014

#ChallengeAZ... I comme St Ilpize...


Saint Ilpize est un petit village auvergnat situé au cœur du Brivadois.
Il est accroché à flanc de coteau et les ruines de son château féodal bâties sur un éperon rocheux dominent la vallée de l'Allier.

Le nom viendrait de saint-Ilpide, Ermite du Gévaudan qui vécut au IIIe siècle.

Pendant des siècles, la commune de St-Ilpize ne cessa de s'accroître. La Paroisse, l'une des plus importantes de la région, s'étendait sur plus de cinq mille hectares et comptait plus de 4000 habitants répartis, comme en témoigne le Terrier original de St-Ilpize de 1293, sur 57 villages, dont certains ont disparu depuis longtemps et dont d'autres dépendent aujourd'hui de différentes communes.

Le château fut propriété des Dauphins d'Auvergne.

Par lettres patentes, le roi Louis XI autorisa, en 1467, l'établissement d'un marché chaque lundi et de trois foires qui avaient lieu avant Pâques dans le village.


En 1500, on comptait 500 feux dans l'enceinte seule des murs de St-Ilpize.

Saint Ilpize souffrit des guerres contre les Anglais mais, également, des guerres de religion entre catholiques et protestants ; mais sa résistance incroyable lui vaudra en 1588 d'être comptée parmi  les "treize bonnes villes d'Auvergne"

Saint-Ilpize connut nombre de déboires et fut vendue, à plusieurs reprises, par ses Seigneurs jusqu'à être cédée à Louis XVI qui y établit, en 1781, une prévôté royale.

Au cours de la période révolutionnaire, sous la Convention montagnarde, la commune porta le nom de Roc-Libre.
Le coup de grâce lui fut portée lorsque le château longtemps inhabité et détérioré fut démoli.

Saint-Ilpize qui comptait encore 2600 habitants en 1822 était la seconde commune en population de l'arrondissement de Brioude.

Aujourd'hui, le village ne compte plus que 180 habitants.

C'est là, que naquit Marguerite Delherme, l'arrière grand-mère paternelle de mon mari :

 
 
 
 
 
 
Sources : Une histoire oubliée : Saint-Ilpize - Les vieux tiroirs
                Fiche Hérédis : Marguerite Delherme
                Image : Vue de Saint-Ilpize - dessin de J.B Joseph Jorand (1788-1850)

#ChallengeAZ... H comme...


La seconde semaine du Challenge AZ débute... Et avec elle, la lettre H...

Houlala, rien à mettre en avant... pas le moindre petit h dans ma généalogie.

Mais, pas question de me Heurter au manque d'Histoire !

Aussi,  sans être Hâbleuse et sans Haranguer la foule mais, avec juste ce qu'il faut de Hardiesse, je vous livre ce petit billet, en forme d'Hommage à mes ancêtres :


Que vous ayez vécu dans des Hameaux ou ailleurs,
Que vous ayez été vêtus de beaux Habits ou de Haillons,
Que vous ayez été Honnêtes ou Hypocrites,
Que vous ayez reçu les Honneurs ou la Honte,
Que vous ayez été robustes ou Hypocondres,
Que vous ayez été invisibles ou Héroïques,
Recevez cette Homélie...
Vous, qui désormais, reposez dans vos Hypogées.
Et, je vous dis : 
Soyez Heureux, car j'ai reçu en Héritage :  votre Humanité !







Image :  www.espacekids.com
























samedi 7 juin 2014

#ChallengeAZ... G comme Géraud, Giraud...

Géraud et Giraud sont deux prénoms, peu communs et présents dans la généalogie auvergnate de mon mari.


Ces noms propres peuvent être utilisés comme prénom ou comme nom de famille.

L'Etymologie est identique et d'origine germanique, Géraud et Giraud sont formés d'après gari (lance) et wald (qui gouverne)

Géraud et Giraud sont dans le centre de la France comme dans tout le grand ouest l'équivalent du Gérard français ou de son équivalent Gérald.

En Auvergne, le plus connu est Géraud d'Aurillac, fondateur de l'Abbaye d'Aurillac, né en 855.

Fils du Comte Géraud d'Aurillac, il était destiné à mener la vie dû à son rang. Grand, agile et de belle apparence, il était de santé fragile.
Mais, il reste un mystère : moine sans l'être, guerrier mais pacifiste, ami des pauvres quoiqu'immensément riche.

Il fonda l'Abbaye d'Aurillac vers 885 à laquelle il donna, par un testament et un codicille en 898, tout son domaine. Il lui avait choisi la règle de saint Benoît, réformée à cette époque par Saint
Benoît d'Aniane.

Géraud est mort un vendredi, le 13 octobre 909. Il fut enterré proche de l'autel de Saint Pierre dans l'église du monastère qu'il avait fondé.

Il fut déclaré saint par la voix populaire. C'est un des premiers exemples de saint à avoir été canonisé sans avoir subi le martyre ou être entré dans les ordres.

Il est fêté le 13 octobre.



Quand à Giraud : originaire de Mantes dans la vallée de la Seine, il fut l'élève de Gerbert qui devint Pape sous le nom de Sylvestre II et dont l'école à Reims était une des plus célèbres.

Il s'en fut également auprès de Fulbert de Chartres. Il entra ensuite au monastère de Lagny avant de rejoindre l'Abbaye de Fontenelle en Normandie.

Sa volonté de réforme rencontra bien des oppositions jusqu'au jour où un moine l'assassina en 1029.

Il est fêté le 29 novembre.



 
 
 
 
 
 
Sources : Wikipédia, Nominis, photo Wikipédia